Aspects juridiques de la circoncision

La circoncision désigne, dans sa forme la plus répandue, l’ablation totale ou partielle du prépuce, laissant ainsi le gland du pénis à découvert. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2009, 661 millions d’hommes de plus de 15 ans seraient circoncis, soit environ 30 % de la population masculine mondiale[1]. Cette pratique, parfois qualifiée de mutilation génitale est l'objet de lois et débats juridiques.

Généralement pratiquée sur des enfants sans motifs médicaux, la circoncision soulève à travers le monde de nombreuses questions liées à l'éthique et au droit à l'intégrité physique.

Dans les pays développés, aucun acte chirurgical n’est censé pouvoir être pratiqué sur une personne si elle ne donne son consentement éclairé. Dans le cas d’un mineur, ce sont les parents ou tuteurs qui doivent donner ce consentement, même si les médecins essaient parfois de tenir compte de l’avis de l’enfant s’il est d’âge à le donner. Or, la circoncision se pratique généralement sur des mineurs (souvent même sur des nourrissons), et certains remettent en cause la légitimité des parents à choisir pour l’enfant une modification corporelle irréversible en l’absence de toute nécessité médicale.

  1. (en) Helen Weiss et al., Male circumcision : Global trends and determinants of prevalence, safety and acceptability [« Circoncision masculine : statistiques des causes, de la sécurité et de l'acceptabilité »], Genève, OMS et ONUSIDA, , 41 p. (ISBN 9789241596169 et 9789291736331, lire en ligne [PDF])

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